L’histoire des dynasties françaises est jalonnée de morts tragiques, où la violence et la cruauté ont souvent atteint des sommets d’horreur. Parmi les supplices les plus terrifiants, le « pendu, écartelé » demeure emblématique, un châtiment réservé aux crimes jugés impardonnables, comme la trahison ou le régicide. Ce supplice, bien pire que l’imagination ne peut le concevoir, révèle la brutalité d’une époque où la justice se voulait spectacle et avertissement.

L’exécution de Robert-François Damiens, en 1757, reste l’un des cas les plus célèbres. Accusé d’avoir tenté d’assassiner Louis XV, Damiens fut soumis à un calvaire effroyable. Après avoir été torturé avec des tenailles chauffées à blanc, il fut écartelé sur la place de Grève. Ses membres, attachés à des chevaux, furent arrachés un à un, tandis que la foule observait, fascinée et horrifiée. Son agonie, prolongée par l’acharnement des bourreaux, culmina lorsqu’on brûla son corps encore vivant. Ce supplice, destiné à purger la société du crime, reflétait une conception médiévale de la justice, où la souffrance du condamné devait égaler la gravité de son acte.

Mais les dynasties françaises ont connu d’autres morts tout aussi tragiques. Sous la Révolution, la guillotine devint le symbole d’une justice expéditive. Louis XVI et Marie-Antoinette, décapités en 1793, incarnent cette période de bouleversement. Leur exécution, bien que rapide comparée à l’écartèlement, fut un choc pour la monarchie. La foule, assoiffée de vengeance, acclama la chute de leurs têtes, marquant la fin d’un monde. Pourtant, la guillotine n’épargnait pas les révolutionnaires eux-mêmes : Robespierre, architecte de la Terreur, connut le même sort en 1794, sa mâchoire brisée par un coup de pistolet avant sa décapitation.

Les guerres de Religion offrirent aussi leur lot de massacres. En 1572, la Saint-Barthélemy vit des milliers de protestants assassinés dans une orgie de violence. Les corps mutilés, jetés dans la Seine, témoignaient de la sauvagerie des luttes religieuses. Parmi les victimes, Gaspard de Coligny, chef huguenot, fut poignardé, défenestré et décapité, son corps traîné dans les rues de Paris.

Les empoisonnements, moins spectaculaires mais tout aussi sinistres, marquèrent aussi l’histoire. Sous Louis XIV, l’Affaire des Poisons révéla un réseau d’intrigues à la cour, où des nobles, dont Madame de Montespan, furent accusés d’avoir utilisé des substances mortelles pour éliminer leurs rivaux. Les exécutions qui suivirent, souvent par le bûcher, ajoutèrent une dimension d’horreur à ces crimes insidieux.
Ces morts tragiques, qu’elles soient publiques ou clandestines, racontent une histoire de pouvoir, de vengeance et de peur. Le « pendu, écartelé », avec son raffinement dans la cruauté,